Bouillon de Culture

Bouillon de culture : aout 2015

09:00

Deuxième édition du bouillon de culture et cette fois-ci j'ai malheureusement peu de choses à vous présenter. Le mois d'aout a été assez chargé avec la fin de mon stage et mes 10 jours de vacances. Je n'ai pas découvert de nouvelles séries et j'ai surtout revu beaucoup de films que je connaissais et aimais déjà. Mais j'ai quand même faut quelques découvertes que j'ai envie de partager avec vous. 


Un mot sur UnReal : 

Le mois dernier je vous parlais de cette série qui parlait des coulisses d'une télé-réalité et qui faisait la part belle aux personnages qui se trouvent derrière la caméra. La saison 1 est désormais terminée. C'était une bonne série d'été, les premiers épisodes m'ont vraiment emballée mais j'ai trouvé que la série tombait très vite dans les mêmes mécanismes. Bref, c'était bien pour une saison, mais je ne vois pas ce que la suite peut offrir, je pense donc que je m'arrêterai là pour cette fois. 



A trois on y va

Film sorti au mois de mars je me souviens avoir eu envie d'aller le voir car l'histoire me paraissait très intéressante. Aussi, j'avais beaucoup envie de revoir l'acteur Felix Moati que j'avais beaucoup aimé dans l'adaptation "Libre et assoupi". 
Bref, le film nous raconte l'histoire de Charlotte et Micha, un jeune couple qui ne sait plus vraiment comment s'aimer. Charlotte trompe Micha avec Mélodie depuis quelques mois. Se sentant délaissé, Micha en vient lui aussi à tromper Charlotte... mais avec Mélodie. Pour la jeune femme, complice du secret et amoureuse des deux à la fois, sa vie ne devient qu'un vertige.
Un film avec un triangle amoureux mais pas seulement, on traite aussi de la notion de poly-amour, chose qu'on voit assez rarement au cinéma. Mais pour le reste je me suis assez ennuyée devant ce film qui comporte énormément de longueurs. Dommage. 


Le petit prince



Film d'animation sorti au cinéma au début du mois, tout en discrétion par rapport aux immenses Minions. "Le petit Prince" est l'adaptation libre du livre d'Antoine de Saint Exupéry. L'histoire d'une petite fille déjà très adulte qui consacre son été à étudié avant de rentrer dans une prestigieuse école et qui se retrouve finalement à passer ses après midi chez son voisin, un ancien aviateur qui a gardé son âme d'enfant et qui lui raconte l'histoire d'un petit prince.
Une partie en image de synthèse et l'autre en stop motion, j'ai vraiment été séduite par la qualité de l'animation, par les très bons doublages et par les libertés prises avec l'histoire originale. Le dernier tier du film risque de déconcerter pas mal de personnes mais ça reste fidèle à l'esprit original du livre. Je suis ressortie complètement émerveillée du cinéma. Des étoiles et quelques larmes d'émotion dans les yeux. 


Unfriended



Dans un tout autre registre cette fois-ci. Film classé dans "horreur" sorti au cinéma en avril. Le principe du film réside dans une sorte d'immense plan séquence fait d'une capture d'écran de l'ordinateur d'une ado en pleine session skype avec son petit copain et des amis quand certaines choses étranges commencent à se produire. 
Je ne suis pas allée le voir au cinéma de manière intentionnelle car je pense que le film prend tout son charme en le regardant avec l'écran de son ordi, ce que j'ai fait. On joue beaucoup sur des codes que nous connaissons tous déjà dans le film d'horreur. Voir la capture d'écran gresiller ou faire des choses anormales nous donnent l'impression que c'est notre propre ordi qui déconne et tout ça permet une bonne immersion dans le film. Pour le reste ça ne fait pas vraiment peur, c'est du vu et revu même si il faut reconnaitre que les acteurs jouent tous très très bien. Une bonne expérience de film donc !


Kingsman, services secrets



Et enfin dernière découverte du mois d'aout. Il s'agit de "Kingsman, services secrets". Un film sorti au début de l'année avec un casting quinze étoiles, du british de partout et de l'humour qui vient tourner en dérision tous les bons films James Bond. Ce pastiche du film d'espionnage m'a beaucoup plu même si quelques scènes sont par moments grotesques j'ai passé un très bon moment. C'est un film qui plaira surement plus à la gente masculine mais j'ai vraiment aimé certaines séquences qui relèvent juste du génie dans la réalisation. Bref, une petite pépite à regarder entre amis. Bon moment garanti !



Voila c'est tout pour ce mois-ci. N'hésitez pas à venir me partager ce que vous avez découvert également, et une bonne rentrée à tous !

Adaptation

Un livre et un film #6 : La délicatesse

17:23

Au début du mois je vous parlais de ma frustration de ne pas avoir fait d'article comparatif entre un livre et son adaptation cinéma. Une frustration qui n'a malheureusement pas été comblée avec "Elle s'appelait Sarah" : une lecture que j'avais beaucoup aimé mais un film que je n'avait pas su regarder jusqu'au bout. Devant cet échec je me suis cherchée une nouvelle lecture avec laquelle je pourrais peut-être retenter l'expérience de l'adaptation. ET nous voici aujourd'hui avec "La Délicatesse", écrit par David Foenkinos et réalisé par ce dernier et son frère. 


De quoi ça parle ?

Nathalie et François vivent le bonheur le plus parfait. Une idylle qui se retrouve bouleversée par le décès brutal de François. Anéantie, il faut des mois à Nathalie pour songer reprendre le travail, et des années pour songer à ravoir une vie sociale. Puis, sans prévenir et sans vraiment y penser, elle embrasse Markus, un collègue discret qui a plutôt tendance à passer inaperçu.





Quand j'ai lu le livre :

Rares sont les livres où j'ai envie d'avoir un surligneur à côté de moi pour souligner toutes les jolies phrases qui le peuplent. Comme "La délicatesse" a été ma lecture sur la route du retour des vacances je ne pouvais donc pas mutiler mon livre de la sorte mais l'envie était pourtant bien là. Parce qu'il faut le dire, ce livre est une petite pépite d'écriture. Jamais un livre n'a eu un titre si approprié. J'ai vraiment été séduite par les tournures de phrases et la poésie ambiante de cette lecture, toute en douceur et en nuances, mais aussi en humour ! En effet, l'auteur s'amuse avec son lecteur en glissant  à droite et à gauche quelques apartés et des sortes de "mini chapitres" qui viennent aérer encore plus le texte.
Mon seul petit regret et de ne pas assez donner le point de vue du narrateur à son personnage principale, Nathalie, qui finalement existe majoritaire à travers les yeux de ceux qui la regardent. 

"Il y a des gens formidables qu'on rencontre au mauvais moment. Et il y a des gens qui sont formidables parce qu'on les rencontre au bon moment."

Quand j'ai vu le film : 

Des écrivains qui adaptent leur propre livre, une idée séduisante qui peut mettre en confiance. Ben oui, qui peut adapter un livre sinon l'auteur lui-même ? Pourtant il y a quelques années j'avais été très échaudée avec l'adaptation de "La Mécanique du Coeur" qui est un de mes livres préférés et que j'avais trouvé massacré par la transposition cinématographique de son auteur : Mathias Malzieu. 
Heureusement je n'ai pas le même attachement pour "La délicatesse" que pour "La Mécanique du Coeur", je me suis donc lancée en toute confiance dans ce livre au casting cinq étoiles.

Audrey Tautou campe une Nathalie touchante et juste, un jeu parfait pour une actrice que j'aime énormément. François Damiens, quant à lui, vient insuffler un petit vent de folie dans le personnage de Markus. Un rôle qui lui va bien mais l'acteur m'a semblé un petit peu sous exploité par rapport à ce qu'il est capable de faire. Autour de ce duo on retrouve Audrey Fleurot, Pio Marmai, Mélanie Bernier et Joséphine de Meaux, des acteurs français très doués et malheureusement trop peu présents de nos écrans actuellement. Les images sont portées par une sublime bande originale signée par Emilie Simon, une artiste que j'aime énormément également.
Le film est très fidèle au livre, les images et la bande-son sont belles et juste, là encore tout est subtil mais malheureusement ça ne vient pas égaler la véritable délicatesse du bouquin. Du coup j'ai pu trouver le film un peu longuet par moment, avec une mise en scène vraiment très classique. C'est un bon film, mais peut-être pas inoubliable, comparé au livre qui m'a vraiment touchée. 




En bref :

Après quelques recherches j'ai vu que livre et film sont sortis quasiment simultanément. J'ai préféré le livre parce que la force de l'écriture est quelque chose qu'on n'arrive malheureusement pas toujours à retranscrire à l'écran. Même si le film est très fidèle au matériau d'origine, le livre a ma préférence parce que l'écriture était vraiment belle. J'ai hâte de découvrir un autre livre de cet auteur désormais !



Américain

Inferno de Dan Brown

20:32

J'ai toujours voulu lire du Dan Brown, j'ai vu plusieurs fois le film "Da Vinci Code" que j'ai adoré et j'avais bien aimé aussi "Anges et Démons". La question que je me posais cependant était de savoir si je devais commencer à lire les livres des films que j'avais déjà vu. Ces dernières semaines l'envie de découvrir cet auteur s'est fait plus pressante et j'ai donc jeté mon dévolu sur une histoire que je n'avais pas vu en film : "Inferno"


De quoi ça parle ?


Le professeur de symbiologie, Robert Langdon se réveille à l'hôpital de Florence sans se souvenir des deux derniers jours qu'il a vécu. Dans la poche de sa veste, un objet mystérieux et une nouvelle énigme à résoudre. Accompagné de la jeune Sienna Brooks, il comprend vite que cette énigme peut-être la résolution d'un problème d'ordre mondial. Une course contre la montre commence alors autour de l'oeuvre littéraire la plus épique : La divine Comédie de Dante. 



J'ai toujours été fascinée par la divine Comédie de Dante, je n'ai encore jamais tenté de le lire car je pense qu'il faut avoir un peu de courage pour attaquer une telle oeuvre. Néanmoins "Inferno" m'a beaucoup instruite sur le sujet car les références sur Dante et son travail sont très nombreuses et sont véritablement le coeur de ce livre. 

On retrouve donc le personnage de Robert Langdon (que j'imagine aussitôt sous les traits de Tom Hanks) dans une course contre la montre. Comme je suis en vacances en ce moment j'ai eu beaucoup de mal à me dégager du temps pour lire (un comble !) et j'ai donc eu pas mal de difficultés pour rentrer dans cette histoire. Mais une fois passées les deux cents premières pages tout s'est accéléré et je n'ai pas réussit à lâcher le livre. Le rythme est dingue on a pas le temps de s'ennuyer.
J'ai aimé toute la partie concernant la résolution des différentes énigmes ou une réponse soulève une nouvelle question. On assiste à une véritable exploration de la ville de Florence et les références culturelles sont très nombreuses et bienvenues. C'est le genre de livre que j'aime énormément mais que je ne lis pas assez. D'ailleurs si vous avez des livres du même genre et de bonne qualité n'hésitez pas à me les conseiller !

Cependant les cents dernières pages m'ont un peu déçue en ce qui concerne tous les éléments de résolutions et les dernières révélations. Déjà parce que l'auteur utilise un retournement de situation qui a le don de m'énerver, spoiler (souligner le passage) : en fait rien de ce qu'on a cru savoir au début du roman n'est vrai, les gentils sont méchants et inversement, du coup tout est à repenser. Ensuite, la morale et le message envoyés par le livre m'ont vraiment déroutée, je me suis sentie mal à l'aise devant cette fin qui pour moi est en demi teinte.

Après quelques recherches j'ai vu que "Inferno" va connaître son adaptation au cinéma, toujours avec Tom Hanks et avec cette fois-ci Omar Sy qui s'est vu attribuer un rôle plutôt conséquent, comparable à celui de Jean Reno dans l'adaptation de "Da Vinci Code".


En bref :

Une très bonne lecture malgré une fin qui me laisse un peu amère et songeuse. J'ai hâte de voir ce tome adapté même si il amènera, comme ses prédécesseurs, son lot de controverses.
Ma note sur Livraddict : 15/20

Auteur Masculin

Le Paris des merveilles, tome 1 - Les enchantements d'Ambremer de Pierre Pevel

19:22

Bragelonne, une maison d'édition qui me fait personnellement rêver tant le travail éditorial sur les sorties est bien fait. Les couvertures sont très souvent magnifiques et c'est bien souvent comme ça que je tombe dans le piège de l'achat compulsif. C'est arrivé avec "New Victoria" ou la "Bible Steampunk" en début d'année. Cette fois-ci je vous retrouve avec le premier tome d'une trilogie française qui a été rééditée chez Bragelonne : "Les enchantements d'Ambremer" (qui, vous le voyez sans doute, a une couverture tout simplement divine !)


De quoi ça parle ?
1909, le monde tel que nous le connaissons côtoie l'Outremonde où la magie reigne. Ainsi le Paris de la Belle Époque voit dans ses rues se croiser des mages, des chats ailés, des arbres savants, des licornes et tout un tas de joyeuseté sous les yeux de la Tour Eiffel, faite d'un bois blanc magique. 
Louis Denizart Hippolyte Griffont est un mage d'une quarantaine d'années (du moins en apparence). Alors qu'il est amené à enquêter sur un trafic d'objets magiques, voila que sa route croise de nouveau celle de la baronne Isabel de Saint-Gil, une fée qu'il connaît plus que bien. 




Je n'ai vraiment pas l'habitude de lire des livres du registre fantasy et je dois dire que celui-là m'a beaucoup emballée. Tout d'abord parce que tout le registre du fantasy s'inscrit dans un décor que le lecteur français peut tout à fait imaginer aisément : la ville de Paris. Avant de commencer le roman, nous avons une note de Pierre Pevel qui dresse les rudiments de son univers littéraire. J'ai énormément aimé cette ambiance un peu magique et essayé d'imaginer à quoi pouvait ressembler une tour Eiffel en bois blanc, des Champs Elysées bordés d'arbres luminescents, etc. 

Donc le décor est planté, l'imaginaire fonctionne et j'ai en face de moi un Paris tout simplement magnifique. Mais qu'en est-il de l'histoire maintenant ? On a une sorte de croisement des genre entre le merveilleux et le policier. Entre les sorts et les enchantements se glisse une histoire d'enquête policière et en première ligne nous avons Griffont et Isabel, deux personnages très charismatiques et attachants. 
L'intrigue avance à bon rythme et j'ai vraiment été captivée par cet univers, le seul défaut peut-être est la surabondance de personnages et de points de vue qui m'ont un peu perdue par moment. Pour ne rien arranger, certains personnages ont des noms de famille très ressemblants, ce qui ne m'a pas aidé pour tous les identifier et les différencier. 
Ce livre est le premier tome d'une trilogie mais je pense que les tomes peuvent se lire indépendemment les uns des autres. C'est d'ailleurs pour cela que je ne vous présente que le premier aujourd'hui car je ne pense pas lire les prochains dans l'immédiat, même si j'en ai très envie !


En bref :

Une fiction made in France très originale et très bien pensée, avec un peu trop de personnages mais une intrigue passionnante.
Ma note sur Livraddict : 17/20 

Américain

Sur ma peau de Gillian Flynn

18:00

Aujourd'hui et pour la première fois sur le blog je vous présente un livre de Gillian Flynn que je n'ai pas lu dans l'urgence. Vous vous souvenez peut-être de mes chroniques sur "Les apparences" et "Les lieux sombres" que j'avais précipitamment lu avant de voir leurs adaptations au cinéma. Cette fois-ci j'ai décidé de prendre un peu d'avance sur une éventuelle adaptation et je me suis lancée tranquillement dans le tout premier roman de cette auteure : "Sur ma peau". 


De quoi ça parle ?

Camille est une journaliste d'une trentaine d'années qui travaille pour un magazine de faits divers à Chicago. A des centaines de kilomètres de là, à Wind Gap, une fillette a été enlevée, c'est le deuxième drame du genre depuis le début de l'année dans cette ville. Etant originaire de de cette ville, Camille se rend sur les lieux pour couvrir l'enquête. Elle retrouve alors sa famille, ses anciens amis d'enfance et se replonge dans les drames qui ont jalonné sa jeunesse. 


"Sur ma peau" est le premier roman de Gillian Flynn et j'y ai retrouvé tout un tas de thématiques que l'auteure a su développer dans ces autres romans : des enquêtes criminelles qui mettent en scène des personnages à la psychologie tordue, avec comme toile de fond une Amérique à la dérive. 

Avec "Les apparences" on avait une narration qui oscillait entre les chapitres centrés sur l'action avec Nick et les chapitres du journal intime d'Amy. Dans "Les lieux sombres" on faisait des bonds dans le temps entre le présent et le passé, jour du drame autour duquel se noue l'histoire. 
"Sur ma peau", c'est une narration classique, pas d'allers et retours dans le temps ou de point de vue qui change d'un personnage à un autre. Une narration qui va peut être mettre en évidence les longueurs manifestes de cette histoire. Tout est dans l'ambiance, pas dans les rebondissements. Il faudra attendre les trente dernières pages pour voir le dénouement arriver très vite. Les longueurs ne m'ont pas dérangées plus que ça mais j'ai quand même remarqué avoir mis plus de temps à lire ce livre que les deux autres, alors qu'en somme il est bien plus court !

J'aime la manière dont Gillian Flynn arrive à écrire des thrillers complets, profonds et aboutis sans jamais donner les premiers rôles à des policiers ou des enquêteurs. Ici nous suivons Camille, journaliste spécialisée dans le fait divers. Mais c'est avant tout une jeune femme torturée par son passé, par un deuil qu'elle n'a jamais réussit à faire, par une relation compliquée avec sa mère et sa très jeune demie soeur. Bref un personnage très sombre et psychologiquement très atteinte et terriblement attachante pourtant. 
Je me souviens avoir vraiment mis l'accent sur l'ambiance malsaine de ces romans dans mes deux précédentes chroniques de Gillian Flynn. Cette auteure est définitivement à suivre pour ce qui est de créer une ambiance capable de rendre le lecteur mal à l'aise. Dans ce premier roman on voit déjà tout ce qui fait l'originalité de cette dame. Des histoires qui mettent très mal à l'aise, une écriture vraiment parfaite, une ambiance lourde et insidieuse qui s'inscrit de pages en pages. 


En bref :

Un premier roman maitrisé, un thriller malsain et haletant. Gillian Flynn est en passe de devenir une auteurs incontournable pour moi. Je ne sais pas si "Sur ma peau" va connaitre une adaptation cinéma, mais j'ai hâte de la retrouver dans un prochain roman que j'espère voir sortir bientôt. Affaire à suivre donc !
Ma note sur Livraddict : 16/20

Auteure Féminine

Elle s'appelait Sarah de Tatiana de Rosnay

09:00

Tatiana de Rosnay, un nom qu'on a l'habitude de voir sur les têtes de gondole en librairie et dans les blogs littéraires. Une auteure française qui se fait remarquer pour ses histoires originales et son écriture unique. Je n'avais jamais lu ses livres. Je me souviens en 2010 avoir vu la bande annonce du film "Elle s'appelait Sarah". Je me souviens que déjà à l'époque j'avais envie de le voir mais que je voulais lire le livre d'abord. Et ce n'est que cette semaine, en profitant d'une occasion dans ma librairie Gibert Joseph, que je me suis enfin procuré le livre pour ensuite voir le film.


De quoi ça parle ?

16 juillet 1942, une famille juive se fait arrêter durant la terrible rafle du Vél d'Hiv. Parmi eux, Sarah, 10 ans, décide de cacher son petit frère dans un placard tout en lui promettant de revenir très vite le chercher. 
16 juillet 2002, à l'occasion du soixantième anniversaire du drame, Julia Jarmond, une journaliste américaine doit couvrir les commémorations. Ses recherches vont l'amener jusqu'à Sarah et son histoire et c'est toute la vie de Julia qui est bouleversée. 



Avant toute chose je voulais que cette article rentre dans ma catégorie "Un livre, un film", non seulement parce que je voulais vraiment voir le film, mais aussi parce que cela fait longtemps que je n'ai pas actualisé cette rubrique sur le blog, mais vous allez très vite savoir pourquoi je n'ai pas pu écrire l'article que je voulais à la base. 

J'aurais pu lire ce livre d'une traite. J'ai découvert le style de Tatiana de Rosnay. Une belle écriture à la fois simple et poétique, des chapitres courts qui permettent d'avancer très rapidement dans l'histoire. Seulement le sujet du roman est tellement difficile que j'ai du m'arrêter à plusieurs reprises afin de m'occuper l'esprit avec des choses plus joyeuses avant de revenir à ma lecture. 
Durant la première moitié du livre nous avons une alternance des chapitres entre l'histoire de Sarah en 1942 et celle de Julia en 2002. Une fois la moitié du livre atteinte, l'histoire se centre sur Julia et son investigation et nous ne découvrons Sarah que par le prisme de ses recherches. C'est vraiment à partir de ce moment-là que j'ai vraiment pu me concentrer sur ma lecture et je n'ai presque plus lâcher le livre avant sa fin. 

J'ai énormément aimé ce livre. Ce n'est pas dans mes habitudes de lire des livres qui touchent cette période si sombre de l'Histoire. J'ai vraiment été très sensible à ce que traversent les personnages, aux émotions pures que vit Julia à travers ces recherches. 

Ce livre n'est pas seulement un hommage à la mémoire de ces familles brisées par la déportation, c'est aussi une histoire sur les secrets, la mémoire collective, les secrets de famille. Beaucoup de thèmes sont abordés dans cette fresque historique ce qui a finalement rendu cette lecture si intéressante et passionnante. 


En ce qui concerne le film :

Il m'est arrivé plusieurs fois de lire des livres pour en regarder l'adaptation immédiatement après. C'est le cas avec "Elle s'appelait Sarah" puisque le film m'attendait avant même la fin de ma lecture. A la réalisation on retrouve Gilles Paquet Brenner, qui a réalisé le film "Dark Places" que je vous ai présenté il y a quelques mois sur le blog. Je savais donc déjà à l'avance que ce réalisateur savait se débrouiller pour alterner des scènes qui se passent à deux époques différentes. 

Pourtant je n'ai pas pu regarder le film en entier. Je me suis arrêter à la moitié à peu près. Je n'étais pas convaincu par les acteurs (que j'ai pourtant aimé dans d'autres films !). Kristin Scott Thomas joue le rôle de Julia. Un jeu vraiment tout en retenu alors que je trouvais que le personnage du livre était vraiment à fleur de peau ce qui la rendait véritablement attachante. De plus, l'intérêt du livre était de voir les évènements du 16 juillet 1942 à travers les yeux d'une américaine qui n'en savait rien. Dans le film, Julia connaît déjà toute l'Histoire, elle a déjà travaillé sur ces évènements ce qui enlève donc l'innocence avec laquelle elle se plonge dans les recherches. 

Enfin cela n'est peut être pas ce qui m'a valu d'arrêter le film en cours de route, mais plutôt le fond même de l'histoire, l'histoire de Sarah qui est tellement triste et qui est encore plus insoutenable lorsqu'on la voit portée à l'écran. Je laisse donc le film entre parenthèses, pour peut-être le reprendre dans quelques temps si je m'en sens le courage. 


En bref  :

Une très très bonne lecture mais un film qui en apparence me semble fidèle au livre mais qui par quelques détails enlève tout ce qui m'avait fait apprécier le roman. 
Ma note sur Livraddict : 15/20

Auteur Masculin

Phobos de Victor Dixen

17:30

Il y a maintenant presque un an, peu de temps après l'ouverture de ce blog, j'ai découvert la collection "R" de la maison d'édition Robert Laffont. Cette découverte je l'ai faite avec "La Sélection" qui était alors qu'une trilogie et qui avait été l'un de mes coups de coeur de 2014. Depuis les livres de cette collections sont venus grossir ma bibliothèque et j'ai eu le droit à de très bons moments de lecture comme "La symphonie des abysses" ou encore "Perdue et retrouvée". Aujourd'hui je vous reviens avec un nouveau livre de cette série, écrit par un auteur français. Sortis tout récemment mais qui fait beaucoup de bruit tant les critiques sont unanimes, aujourd'hui : Phobos !


De quoi ça parle ?

Dans un futur assez proche la Nasa a été rachetée par une organisation qui décide de mêler conquête spatiale et télé réalité. Pour cela elle organise la plus folle émission de speed dating... dans l'espace ! Six filles et six garçons ont été selectionnés pour participer à ce programme : trouver l'amour et créer la toute première colonie humaine sur Mars. Léonor, une française de 18 ans est sélectionnée, c'est l'occasion pour elle de quitter cette Terre qui n'a jamais voulu d'elle. 



Il y a quelques jours à peine sur Twitter, je me plaignais de ne pas avoir eu de coup de coeur littéraire depuis le mois d'avril. Enchainant les lectures très moyennes, aux déceptions et aux lectures divertissantes mais à qui il manquait encore un petit quelque chose...

Puis est arrivé Phobos. L'un des derniers nés de la collection "R" que je commence de plus en plus à aimer. Phobos c'est un peu l'OVNI dont j'avais besoin dernièrement.

Si on met de côté quelques considérations scientifiques qui feraient hérisser les cheveux aux plus pointilleux d'entre nous, on tombe dans une épopée spatiale assez extraordinaire avec un scénario vraiment très très très original. 
Le livre alterne entre deux points de vue : le point de vue de Léonor dans une ambiance de huis clos au milieu des étoiles, et le point de vue de plusieurs personnages restés sur Terre et qui ont leurs propres enjeux. J'avoue avoir été assez déconcertée au départ car les chapitres sur Terre me paraissaient beaucoup plus nombreux que ceux dans la station spatiale, alors que l'histoire y est plus intéressante.
La seule chose que j'aurais à reprocher à ce livre est le trop plein de détails qu'on nous sert chapitres après chapitres. J'ai vraiment eu l'impression que l'auteur nous gavait de tout un tas de détails pour justifier le développement de caractère de ses personnages et spécialement dans les chapitres terriens. J'ai beaucoup pensé à ces films où les méchants s'expriment pendant des heures sur leurs gestes et leurs histoires, sur le pourquoi du comment ils sont méchants. C'est bon. C'est cliché et ça ne sert pas forcément le récit. Bref des automatismes que j'ai retrouvé tout au long du livre, une abondance de détails qui étaient vraiment superflus pour la bonne compréhension de l'histoire ou pour la bonne appréciation des personnages.

Mais je m'égare et on va encore finir par croire que je n'ai pas aimé ce livre. Alors que c'est totalement faux ! On rencontre tout un tas de personnages. Tout d'abord Léonor, une jeune femme meurtrie par la vie qui voit dans ce voyage une nouvelle chance de tout recommencer à zéro mais qui est hantée par ses fantômes. On va suivre son évolution dans l'unité des filles, dans ses rapports avec elles mais aussi et surtout dans les séances de speed dating avec les garçons. Les personnages sont très sympas à suivre, même si certains personnages masculins mériteraient un meilleur éclairage, mais je suppose que cela viendra dans le prochain tome.

Et enfin ce qui était au départ pour moi une lecture vraiment sympa s'est transformée en bombe à retardement quand j'ai attaqué les cinquante dernières pages. Du suspens, des révélations et beaucoup de retournement de situation. J'ai été prise de court et j'ai fermé à contre coeur ce livre avec une seule envie : découvrir le deuxième tome le plus vite possible.


En bref :

Des petits défauts d'écriture qui m'ont agacé à cause de la surabondance de détails inutiles mais un scénario vraiment original et un final à couper le souffle. C'est bon, je l'ai mon nouveau coup de coeur ! Foncez l'acheter vous ne le regretterez pas !!
Ma note sur Livraddict : 18/20


En petit bonus, voici la musique que j'écoutais en boucle durant les dernières pages de Phobos, j'étais totalement dans l'ambiance !

Auteure Féminine

La trilogie "j'aurais adoré être ethnologue" de Margaux Motin

09:00

Il y a quelques semaines maintenant, je fouinais dans un magasins de bande dessinées d'occasion qui se trouve dans le vieux Lyon. Je suis alors tombée sur la BD : "La tectonique des plaques" de Margaux Motin. Une BD très grande, assez épaisse et à la couverture magnifique que je voyais un peu partout depuis des mois et des mois en magasins mais que je n'ai jamais acheté à cause de son prix que je trouvais un peu trop élevé. Mais la magie des magasins d'occasion fait que cette fois-ci j'ai franchis le pas et je me suis donc procuré ce petit trésor de dessin. Mais quel ne fut pas mon choc quand en rentrant chez moi j'ai découvert que cette BD est en réalité le troisième tome d'une saga ? 
Que fallait-il faire alors ? La lire quand même où la laisser de côté le temps que les deux autres tomes me tombent du ciel de manière miraculeuse ? 
Croyez le ou non mais c'est cette deuxième option qui a marché lorsque j'ai découvert ces deux BD chez ma voisine qui me les a gentiment prêté. J'étais donc fin prêt pour me lancer dans cette super aventure dessinée ! 


De quoi ça parle ?

A travers ces trois tomes, Margaux nous raconte son quotidien d'illustratrice et de maman. Elle fait part de ses rencontres, des histoires avec sa fille, de son métier, mais aussi de ses rêves, ses doutes et surtout son amour pour les chaussures. 


Dans cet article je ne vais pas vous parler des trois tomes de manières séparée comme j'ai l'habitude de le faire car je pense que c'est mieux de voir ça comme un ensemble. J'aime beaucoup le style graphique de Margaux Motin, très girly et coloré qui me rappelle celui de Pénélope Bagieu quand j'ai lu "La page blanche". Des dessins plein de couleurs et de détails qui m'ont beaucoup amusés durant la soirée que j'ai passé sur ces trois BDs.

Je ne m'attendais pas à rire autant. Margaux Motin sait être drôle là où je ne m'y attendais pas. Par moment un peu trash, elle navigue doucement vers le seuil du vulgaire sans jamais tomber dedans. C'est une jolie surprise que j'ai eu pour cette lecture. Aussi le troisième tome a su énormément me toucher également avec beaucoup d'émotion et une fin qui m'a donné le sourire les heures qui ont suivi la fin de ma lecture.



En bref :

Trois tomes qui se complètent, une moment de lecture très agréable, très drôle et très touchant et surtout de beaux objets livres qui rendent très très bien dans une bibliothèque. Foncez !

Américain

Le maître des illusions de Donna Tartt

17:05

Présent depuis plusieurs mois dans ma PAL je vous retrouve aujourd'hui avec une nouvelle chronique littéraire sur un livre assez différent de ce que j'ai pu lire jusqu'à maintenant. 


De quoi ça parle ?
Richard Papen décroche une bourse pour aller étudier dans une université du Vermont. Il quitte alors sa petite vie insignifiante en Californie. Très vite il est intéressé par les études de grec auprès du professeur Julian Morrows. Mais ce dernier n'accepte qu'une classe de cinq étudiants maximum. Ces élèves qui nourrissent les rumeurs les plus folles de l'université fascinent Richard qui va tout mettre en oeuvre pour tenter d'intégrer la classe de Julian Morrows. 



Par où commencer avec ce livre ? D'abord qu'il est sublimement bien écrit. J'ai été prise par les mots de Donna Tartt pour me retrouver plongée dans l'ambiance d'une université américaine comme on peut le voir au cinéma par moment où l'intellectuel est gage d'insertion sociale (j'ai énormément pensé à "The Social Network" pendant ma lecture, même si il y a au final peu de rapport). L'écriture quasi cinématographique de cette histoire m'a  beaucoup aidé à visualiser les lieux et les personnages. Donna Tartt sait non seulement donner vie à son histoire mais aussi instaurer une ambiance bien particulière.

La plus grande force pour "Le maître des illusions" c'est sa galerie de personnages. Fouillés et psychologiquement intéressants, même les seconds rôles sont travaillés de manière parfaite. J'ai aimé voir toute la psychologie des personnages qui évoluent au fil des pages et jamais leurs caractères et réactions ne m'ont semblé incohérents. 
Parmi les personnages principaux nous avons donc bien sur Richard, vingt ans qui débarque dans une  université plus par opportunisme que par véritable talent e qui doit alors cacher qu'il est boursier. En effet ses nouveaux camarades de promotion sont plein aux as. Les élèves en questions : Henry, Bunny, Francis, Charles et Camilla sont tous d'excellents élèves plein de rigueurs mais aussi plein de secrets. Chacun de ces personnages a son identité propre et Richard va se lier à chacun d'entre eux d'une manière assez spécifique. Les scènes de dialogues sont génialissimes et l'histoire est très bien construite.
Mon seul petit regret réside dans le personnage de Julian Morrows. Ce professeur par qui tout commence et qui finalement reste bien insignifiant. Je regrette de ne pas avoir vu plus ce personnage "en vrai" plutôt qu'à travers les paroles de ses élèves ou de ses collègues. D'ailleurs si je pensais que le titre de ce livre était pour lui, il s'avère que je ne suis pas convaincue car à la sortie des 800 pages de ce roman, je ne sais toujours pas à quoi fait référence ce titre. Ce qui est plutôt dommage. 

Mais maintenant je vais devoir vous parler de choses qui fâchent. Même si ce livre regorge de qualités dans son écriture et dans le portrait fait de ses personnages, le reste est chiant à en mourir. Je pèse mes mots en vous disant ça. Partagé en deux partie distinctes, l'histoire s'essouffle et perd tout son intérêt dans la deuxième moitié. J'ai eu beaucoup de mal à m'accrocher à la fin tant les longueurs étaient pénibles. J'ai réussit à tenir bon pour découvrir une fin qui m'a vraiment déçue et que j'ai trouvé très en deçà de ce que j'espérais. Il y a beaucoup trop de détails, de petits rebondissements qui auraient mérités d'être passés sous silence pour aller directement à l'essentiel. 


En bref :

Une lecture longue, très longue mais pas dénuée d'intérêt pour les amateurs de drame.
Ma note sur Livraddict : 12/20

Américain

The book of Ivy d'Amy Engel

17:26

Il y a des jours où je laisse totalement mes goûts de côtés pour succomber aux achats compulsifs de livres. Et dans ces moments-là je me tourne généralement vers les titres que j'ai le plus souvent vus sur la blogosphère ou sur les chaînes Youtube. Il m'arrive d'avoir de bonnes surprises comme ce fut le cas avec "Outlander" mais aussi des très mauvaises (on se souvient tous de "Les étoiles de Noss Head"). 
Aujourd'hui je vous retrouve avec une nouvelle dystopie Young Adult, sortie au mois de mars dernier et qui a fait beaucoup de bruit. 

De quoi ça parle ?


Dans une Amérique presque dépeuplée à cause d'une apocalyspe nucléaire, deux familles rivales maintiennent la paix au moyen de mariages arrangés. Ivy, 16 ans, petite-fille du fondateur de cette nouvelle société doit épouser Bishop le fils du président. Depuis plusieurs années maintenant le destin d'Ivy est scellé et elle doit faire face à sa mission : épouser Bishop mais surtout l'assassiner afin que son père retrouve le pouvoir et réinstaure une démocratie. 



Une nouvelle dystopie que j'ai vu sur les étalages de ma librairie pendant des mois avant de me lancer. Le bouche à oreille et la promotion de ce livre sur internet a été tellement fort que je me suis lancée alors que je commence réellement à être overdosée de dystopie Young Adult (et il m'en reste encore un peu à écluser dans ma PAL). 

Bref, nous rencontrons cette fois Ivy, une jeune femme au tempérament de feu qui va se retrouver à épouser contre son gré le fils du pire ennemi de son père. Pour cette évènement, papa et grande soeur ont conditionné Ivy pendant des années pour qu'elle suive un plan précis afin de tuer Bishop et de renverser le pouvoir actuel. J'ai beaucoup aimé ce personnage à la fois fort et fragile. Ivy est pleine de détermination et possède beaucoup de principe qu'elle va réussir à confronter face à ses opposants ce qui fait d'elle un personnage assez remarquable et mature. Peut-être un peu trop ? J'ai oublié plusieurs fois qu'Ivy n'a que 16 ans dans cette histoire et certains de ses raisonnement ne semblent pas très crédibles vu son âge. 
A ses côtés il y a Bishop, l'homme à abattre, l'homme avec qui elle se marie et avec qui elle doit désormais partager une maison et tout un quotidien. j'ai beaucoup aimé lire la manière dont la relation entre ces deux personnages s'est mise en place. Le livre prend son temps pour nous présenter Bishop qui s'avère être un personnage plein de surprise. Loin de l'image d'opposant qu'il pourrait avoir quand on aborde ce livre dans les premiers instants. 

Le livre m'a semblé assez long à démarrer et avec le recul je réalise qu'au final il ne se passe pas vraiment grand chose dans toute ce premier tome qui est finalement très introductif. Pourtant j'ai dévoré ce livre assez rapidement, les pages se tournent très vite et le dernier quart m'a vraiment tenu en haleine jusqu'à la fin. 
Ce livre rassemble tous les clichés de la littérature jeune adulte mais aussi de la dystopie. C'est pourquoi beaucoup de rebondissements sont arrivés sans que cela ne me choque plus que ça. Pourtant dans la deuxième partie du livre j'avoue avoir été surprise plusieurs fois jusqu'aux dernières pages mêmes où les rebondissements finaux font que cette histoire n'est finalement pas si prévisible que ça. 


En bref :

Une dystopie assez ressemblante à ce qu'on peut avoir l'habitude de voir mais un dénouement inattendu et des personnages vraiment attachants qui font de ce premier tome l'introduction parfaite pour une suite très prometteuse je l'espère !
Ma note sur Livraddict : 16/20